- Le Sommet du Pinet 1867m et le tour du Plateau de l'Alpe

Publié le 8 septembre 2025 à 20:04

Réalisée le 07 septembre 2025

 

Le Massif de la Chartreuse, à l'instar de son voisin du Nord le Massif des Bauges, est composé de sommets bien délimités dans l'espace et séparés les uns des autres par de larges cols et vallons. Dans ce relief irrégulier, la partie orientale du massif fait presque figure d'exception avec des sommets entrecoupés de hauts plateaux, atténuant de fait la radicale séparation des sommités.

Cette zone, s'étalant de la Dent de Crolles au Sud jusqu'à la paroi Nord du Mont Granier constitue les Hauts de Chartreuse et abrite la Réserve Naturelle Nationale éponyme. Ce navire rocheux long d'une vingtaine de kilomètres dans son axe Sud-Nord mais large d'à peine deux kilomètres constitue un petit paradis sauvage à l'écart de la dense Vallée du Grésivaudan à l'Est et des petites stations chartrousines à l'Ouest.

Loin d'être monotones sur toute leur superficie, les Hauts de Chartreuse sont déchiquetés par de nombreuses crêtes et cimes encadrant plateaux et vallons, les falaises abruptes qui en découlent s'apparentant davantage à l'eldorado du grimpeur qu'à celui du randonneur. Ce dernier devra se hisser via les nombreux cols et pas qui cisaillent cette muraille de roche pour espérer pénétrer ces hauts plateaux, un peu de la même manière que sur la barrière orientale du Vercors.

D'une altitude relativement modeste, les sommets de Chartreuse s'atteignent aisément en parcourant leur voie normale. Mais si l'on veut redécouvrir ces cimes sous un autre angle, de nombreux sentiers annexes, officiels ou officieux, peuvent permettre de pimenter leur ascension. C'est ainsi qu'entrent en jeu les fameux sangles de Chartreuse. Il s'agit de vires plus ou moins horizontales coincées entre deux parois. Ces sentiers, parfois balisés, permettent d'arpenter les différents versants des sommités de Chartreuse dans un univers où beauté, verticalité et sauvage ne font qu'un.

Les Hauts de Chartreuse concentrent une grande partie de ces sentiers d'exception. Permis par la géologie unique de la Chartreuse avec ses parois calcaires et ses strates rocheuses, les sangles quadrillent le pourtour extérieur de la réserve et offrent des excursions singulières sur certains sommets. On peut ici citer en exemple le sangle de la Barrère près de la Dent de Crolles, le sangle du Fouda Blanc ou encore le sangle des Rochers de Belles Ombres, pour ce qui est des sangles partiellement balisés ou visibles du moins. Dans d'autres cas de figure, ce peut être uniquement une vire servant de lieu de passage pour les chamois et les bouquetins du coin mais tout de même randonnable pour les bipèdes que nous sommes.

 

Sur la partie Nord du Massif de la Chartreuse, avant de mettre pied sur le Mont Granier, une montagne d'allure similaire s'érige au-dessus de Saint-Pierre-d'Entremont. Il s'agit de l'enchainement Pinet-Fouda Blanc-Roche de Fitta particulièrement reconnaissable grâce à sa structure supérieure en strates visible depuis la Vallée des Entremonts. C'est dans cette zone ci que se situe l'un des plus longs sangles du Massif de la Chartreuse, arpentant la paroi Ouest de la montagne sur plus de quatre kilomètres.

On part donc à la découverte de ce sangle avec comme objectif d'atteindre le point culminant de ce groupe montagneux : le Sommet du Pinet 1867m. Dans le but également d'effectuer un plus large tour par la suite entre les alpages et les crêtes orientales des Hauts de Chartreuse, on se contentera de parcourir le sangle du Pinet uniquement. On se laissera le mystère du sangle du Fouda Blanc pour une autre aventure en pays chartrousin.

 

Le Grand Som 2026m et la Dent de l'Ours depuis le départ de la randonnée.

 

Pour débuter la randonnée, il suffit de rejoindre le hameau des Varvats en amont du village de Saint-Pierre-d'Entremont, perché à un peu plus de 1000m d'altitude. On se situe donc en Chartreuse savoyarde.

Du parking, on prend sur quelques mètres la large piste qui surplombe les villages de Saint-Même d'En Bas et Saint-Même d'En Haut, potentiels points de départ alternatifs pour cette randonnée. Après 350m sur cette piste, on devine un sentier s'échapper sur la gauche, bien visible et bien dessiné sur le sol. Aucune indication n'est cependant présente et la progression est plutôt radicale. On part en réalité à la recherche du pied de la paroi des Rochers de Fouda Blanc.

 

Vers 1500m, la progression s'adoucit subitement et on traverse un petite clairière. De là, on fait face aux premières falaises rocheuses et au Sommet du Pinet en direction du Nord. De retour dans la forêt, on pénètre dans la Réserve des Hauts de Chartreuse.

Depuis la clairière, en regardant au Sud, on domine le Cirque de Saint-Même, lui-même dominé par le Vallon de Marcieu et les Lances de Malissard. S'en suit la Scia, le Col de Fontanieu, le Colleret, la Pinéa et enfin le Grand Som encadré par deux conifères.

 

 

 

A partir de la clairière, le cheminement se fait davantage en lacets. On sort progressivement de l'environnement forestier pour venir buter vers les premières barres rocheuses. De là, le sentier part à l'horizontal pour contourner la paroi du point haut des Rochers de Fouda Blanc.

Sur les balcons, on se retrouve par moment sous l'aplomb des parois. La verticalité des lieux est supportable mais le paysage ne fait que s'amplifier sur le Massif de la Chartreuse. Chamechaude, Charmant Som, Grand Som, la Pinéa, Grand Manti et Lances de Malissard complètent le panorama depuis notre vire.

 

 

 

 

Au bout de la petite vire, un court passage en rocher nous permet d'accéder à la partie supérieure de la première barre rocheuse. A partir de là, quelques points bleus (que l'on devine sur la photo de gauche) jalonnent les bords de la sente. Au-dessus, on zigzague dans un petit cirque abrupt jusqu'à la prochaine curiosité géologique de cette ascension.

 

 

 

En haut du cirque, on s'immisce dans une cavité étrangement agrémentée d'une échelle en son coeur. C'est l'unique voie d'accès à la partie supérieure de la montagne. Appelée Grotte à l'Echelle ou encore Trou de la Saignerie, son accès est ouvert dès 1939 avec la pose de l'échelle par des habitants de la vallée.

 

Quelques dizaines de mètres au-dessus de la Grotte à l'Echelle et juste avant de mettre pied sur la crête sommitale, on remarque un croisement en croix. Alors que notre sentier d'ascension arrive du bas et peut progresser jusqu'à l'arête, un sentier plus discret le coupe à la perpendiculaire. L'un à droite provenant du Sud et l'autre à gauche filant vers le Nord. Il s'agit respectivement des sangles du Fouda Blanc et du Pinet.

 

 

On bifurque donc sur le sangle du Pinet qui part vers le Nord. Sur plus de 2km, on traversera les nombreux cirques qui composent la face Ouest du Pinet avec une vue imprenable sur la Chartreuse et les plaines iséroises.

Malgré la finesse du sentier et la présence constante de la verticalité, le sangle du Pinet ne présente pas de difficulté particulière. L'absence d'humidité et de gel est tout de même indispensable pour profiter sereinement de cette longue vire surplombant la Vallée des Entremonts.

 

 

Au vu de son exposition, il ne faut pas partir trop tôt pour arpenter le sangle du Pinet. Jusqu'à tard dans la matinée, même en plein été, la face Ouest est totalement ombragée. Il est préférable de randonner sur cette portion soit en milieu d'après midi, soit à la mi journée comme nous l'avons fait, au moment où les rayons du soleil illuminent un à un les cirques rocheux.

 

Sur les derniers cirques, alors que Mont Outheran 1676m et la Cochette 1618m restent omniprésents à l'Ouest, le Sommet du Pinet pointe de plus en plus vers le Nord, signe que l'on ne devrait pas tarder à rejoindre les vires sous sa cimes. A noter que le Lac du Bourget fait également une légère apparition derrière les Crêtes de la Lentille.

 

 

Le sangle stoppe sa course vers le Nord, au niveau de la barre rocheuse soutenant la croix sommitale du Pinet. Cela permet d'observer brièvement le Mont Granier et sa face Sud (aussi appelée Tête de Lion) puis on effectue un virage vers le Sud. On passe ainsi deux faiblesses dans la face nous permettant de franchir successivement la paroi dominant le sangle et l'arête sommitale.

 

A mi-chemin entre le Sommet du Pinet et le point 1842 (carte IGN), on s'extirpe de la face Ouest et on met pied sur la crête. On bascule de fait sur la frontière séparant la Savoie de l'Isère. De là, on rejoint tranquillement la croix du Pinet posée à quelques encablures au Nord.

 

Une fois sur la crête, le panorama s'amplifie avec l'arrivée du Mont Blanc, des Bauges, de la Lauzière et de Belledonne. Sans parler du Mont Granier qui nous domine de moins de cent mètres.

 

Panorama depuis le Sommet du Pinet 1867m (ou plus trivialement le Truc) du Nord Belledonne jusqu'à Chamechaude en passant par les cimes des Grandes Rousses, le Taillefer et une grande partie de la Réserve des Hauts de Chartreuse. Plusieurs sommités saupoudrées de neige s'érigent derrière Belledonne, on a déjà cité les Grandes Rousses, mais le Mont Pourri, la Grande Casse et la Dent Parrachée sont également de la partie.

On remarquera également les fameux rochers champignon (sur la gauche de la photo), formation géologique typique de la zone.

 

 

On ne fait qu'une halte au Sommet du Pinet puisque la suite s'annonce, certes plus débonnaire, mais plus longue en distance. On se met donc en route en restant sur l'arête quelques instants avant de partir sur le plateau à la recherche d'une échappatoire nous conduisant dans le Vallon de l'Alpe.

Le Mont Granier, la Dent d'Arclusaz, le Mont Blanc, le Grand Pic de la Lauzière et les Rochers de Belles ombres depuis les environs du Pinet. Au centre-droit il s'agit de l'Alpette.

 

Le versant Est du Sommet du Pinet et des Rochers de Fouda Blanc est radicalement différent. Le relief y est bien plus doux et sciallets et lapiaz ont remplacé les cirques rocheux abrupts. C'est un véritable gruyère qui se situe sous nos pieds.

Ce plateau est particulièrement réputé pour sa concentration importante de gouffres dont l'un des plus connus est le Gouffre du Grand Glacier, une glacière typique des massifs calcaires abritant une rivière de glace. 

En hiver, la progression sur cette zone peut être assez dangereuse lorsque la neige cache ces dépressions et ces trous. Il faut essayer tant bien que mal de progresser fidèlement par rapport aux sentiers quadrillant la zone.

Une autre conséquence de ce relief calcaire est l'aridité des lieux. Il y a peu voire pas d'eau du tout sur cette portion. Nous croiserons uniquement cet abreuvoir, tout de même bien rempli il faut le dire, posé au milieu du plateau.

Avant d'atteindre le vallon, le sente s'incline davantage pour plonger vers les ruines des Haberts de Saint-Vincent. Aujourd'hui, le baraquement pastoral est situé un tout petit peu plus haut en allant en direction de la Croix de l'Alpe. On le devine d'ailleurs sur la gauche de la photo.

 

La descente aurait pu se poursuivre en reliant le Pas de l'Echelle, mais nous décidons de prolonger notre parcours dans ces alpages. Une fois au Habert de Saint-Vincent, littéralement envahi par les hordes de bovins paissant dans les prés, on grimpera les douces pentes alpestres jusqu'à la Croix de l'Alpe. De là, on traversera l'arête Est de la Réserve (celle que l'on observe sur la photo ci-dessus) pour relier l'Alpe à l'Alpette des Dames. On se situera ainsi à l'opposé des crêtes effectuées en fin de matinée.

 

Le Habert de Saint-Vincent et le Mont Granier.

 

Les haberts sont des constructions d'alpage typiques du Massif de la Chartreuse. On les retrouve également dans Belledonne puis dans une moindre mesure dans le Vercors. Il s'agit de baraquement servant à l'estive. Certains haberts du Massif de la Chartreuse ont été utilisés dès le XVème siècle. Le Habert est la plupart du temps construit en deux parties : une étable et une petite zone habitable. On devine bien cette distinction architecturale sur la photo ci-dessus. Du temps de leur construction, les deux bâtiments, en plus d'avoir une fonction distincte, étaient construit grâce à des matériaux différents : la pierre pour l'habitation, le bois pour l'étable.

Après une baisse d'activité voire un abandon dans les 1950, les haberts reprennent des couleurs soit avec la poursuite des activités pastorales soit avec leur fonction de refuge non-gardé pour les randonneurs. Ici le Habert de Saint-Vincent est exclusivement réservé aux bergers. Pour profiter d'une nuit encabanée, il faut poursuivre jusqu'à la Cabane de l'Alpette située près du Mont Granier.

Initialement, le H n'était pas dans la toponymie de ce type de construction, on parlait ainsi de Abert, le H ayant été ajouté par les topographes. En plus du H, le mot Habert est de plus en plus remplacé par des termes génériques tels que chalet ou cabane notamment du fait de la reconversion de certains d'entre-eux en abris pour randonneurs.

Aujourd'hui, particulièrement dans ce massif, les haberts font partie du patrimoine architectural de la Chartreuse.

 

En grimpant vers la Croix de l'Alpe, on domine peu à peu à la fois le Plateau de l'Alpe au Nord et le Vallon de Pratcel au Sud. D'anciennes bornes frontalières indiquent également la présence d'une ancienne frontière : celle du Royaume de France avec le Duché de Savoie. Aujourd'hui, la frontière est toujours marquée sur le terrain mais également administrativement puisque ce sont les départements de l'Isère et de la Savoie qui se jouxtent en ces lieux.

 

 

La Croix de l'Alpe 1821m trône fièrement sur sa butte herbeuse et fait face au Nord de la chaîne de Belledonne. Côté Grésivaudan, un sentier perce la face Est de la Réserve des Hauts de Chartreuse pour relier cette croix. Ce sommet se trouve à la croisée des chemins : au Nord, on peut partir à la découverte d'un autre célèbre sangle du Massif de la Chartreuse : le sangle des Rochers de Belles Ombres. Alors qu'à droite on peut chuter dans le verdoyant Vallon de Pratcel. 

Une autre option est également réalisable sur la droite de la Croix de l'Alpe, à savoir un sentier de crêtes pour atteindre la partie haute de l'Alpette des Dames. A moitié inscrit sur les cartes IGN, les cartes OSM l'indiquent de bout en bout. Reste à voir sur le terrain ce qu'il en est.

 

Le Vallon de Pratcel avec les Lances de Malissard Nord, le Charmant Som et le Grand Som.

Depuis le Col de l'Alpe, au lieu de descendre au niveau du talweg (où une source s'y cache d'après les cartes topographiques), on file sur la discrète sente que l'on voit tout à gauche en direction des conifères.

 

 

Le sentier hésite entre versant Ouest et versant Est. Il nous conduit en direction du point haut d'une arête anonyme jusqu'à un croisement avec le raide sentier émanant du Pas de la Rousse. 

Alors que la Croix de l'Alpe se voit assaillit de randonneurs arrivant de part et d'autre de ses versants, nous retrouvons le calme et le caractère sauvage des Hauts de Chartreuse. On débusquera même un couple de chamois filant à toute vitesse vers la partie plus dense de la forêt. 

 

Les pitons calcaires présents à la sortie du Pas de la Rousse. En face, le Massif de Belledonne puis plus au Nord le Mont Blanc.

 

Belvèdère sur les Hauts de Chartreuse depuis le point 1830 des cartes IGN (cul-de-sac pour la suite de la progression vers l'Alpette des Dames que l'on devine au loin).

 

Après le Pas de la Rousse, le sentier est de plus en plus discret. Son cheminement est contre-intuitif puisqu'on est constamment poussé à tenter de relier l'arête pour rester sur son fil, mais il n'en est rien. Il faut autant que faire se peut rester sur le versant Ouest de la montagne, quelques dizaines de mètres en contrebas de l'arête. Si vous filez vers l'arête, vous vous retrouverez vers des passages infranchissables soit du fait de la verticalité soit du fait de la végétation et le demi tour sera inévitable. Une bonne lecture des cartes ou une trace GPX à disposition peuvent permettre de divaguer plus tranquillement sur ces arêtes.

On ne touchera du doigt la crête qu'au niveau du Pas de la Rousse, au point 1744 des cartes IGN et une fois le Passage du Fourneau atteint.

A  mi-chemin entre la Croix de l'Alpe et l'Alpette des Dames, on domine le Cirque de Saint-Même et la Vallée du Guiers Vif. A droite, la Roche de Fitta 1737m marque le point le plus au Sud de la Montagne du Pinet avant d'enchainer sur les Rochers de Fouda Blanc. Le sangle éponyme se situe d'ailleurs sous la barre rocheuse délimitant le plateau du Vallon de Pratcel.

 

Ce n'est qu'en arrivant vers le Passage du Fourneau que l'on reste plus fidèlement dans les environs de la crête. Il ne faut pas penser infranchissable une paroi rocheuse qui nous fait face pile en amont du point 1472 des cartes IGN, au niveau de la crête. En se rapprochant de cette dernière, il faut remarquer une cheminée facilement franchissable avec de nombreuses prises. Une fois la barre rocheuse passée, on reste près de la crête jusqu'à atteindre le haut de l'Alpette des Dames, aux alentours des 1800m d'altitude.

 

 

 

Un peu après le point 1799 sur les cartes IGN, on atteint le haut de la prairie de l'Alpette des Dames. L'occasion pour nous de contempler une dernière fois le Massif de Belledonne et les cimes des Grandes Rousses. 

On profite aussi d'un magnifique belvédère sur les Hauts de Chartreuse. On remarque particulièrement bien la finesse de cet enchainement montagneux mais également son caractère grandiose avec de splendides parois calcaires et de denses forêts de conifères entrecoupées de délicates zones alpestres.

Il ne nous reste plus qu'à descendre l'immense langue herbeuse qui caractérise l'Alpette des Dames. Le cheminement est évident puisque même si la sente est aléatoire sur l'alpage et parfois malmenée par le raffut du bétail, la descente ne présente pas de difficulté et la Cabane de l'Alpettaz, point de repère pour prendre le GrP, est visible tout au long de la traversée.

 

 

L'ancienne frontière entre le Royaume de France et la Savoie est une nouvelle fois matériellement visible sur l'Alpette des Dames. C'est au tour de la fleur de lys de se retrouver face au soleil. Le Cirque de Saint-Même forme presque une enclave savoyarde au milieu de ces Hauts de Chartreuse en grande partie isérois. 

Géologiquement, sur son point haut, l'Alpette des Dames forme la limite entre les Crêtes du Fourneau et celles du Grand Manti.

Une fois à la Cabane de l'Alpettaz (propriété réservée pour les bergers et l'estive), on met pied sur le GrP. La butte herbeuse de l'Alpette des Dames permet une vue d'ensemble à la fois au Sud sur le Vallon de Marcieu dominé notamment par les Lances de Malissard et au Nord avec une grande partie du chemin parcouru depuis ce matin. On profite d'autant plus que la suite et fin de l'itinéraire se fera en sous-bois.

 

Dernier coin lumineux avant de pénétrer dans la forêt cartusienne.

 

On laisse le Sentier de l'Assise filant vers le Vallon de Pratcel pour prendre le GrP du Tour de Chartreuse. On ne le quittera que quelques centaines de mètres avant de retrouver notre point de départ, près du Hameau des Varvats. Ce bout de GrP clôturera une randonnée qui arpente en grande partie des sentes peu connues du grand public et permettant de s'échapper des foules traversant les Hauts de Chartreuse. En plus de cela, au lieu de rester sur les plateaux, quelques pas de côtés sur les sangles et les sommets encadrant la Réserve offrent de magnifiques panoramas notamment sur le coeur du Massif de la Chartreuse et ses massifs périphériques. Encore faut-il avoir le pas sûr, une bonne météo et un petit peu de sens de l'orientation.


ITINÉRAIRE DE LA RANDONNÉE : 

 

  • Départ/Arrivée : Parking des Varvats - km 0
  1. Bifurcation hors de la piste forestière - km 0,3
  2. Clairière - km 1,3
  3. Début de la vire sous les Rochers de Fouda Blanc - km 1,8
  4. Petit mur d'escalade (accès au cirque rocheux) - km 2,3
  5. Trou de la Saignerie (échelle) - km 2,6
  6. Début du sangle du Pinet - km 2,7
  7. Fin du sangle du Pinet - km 4,4
  8. Sommet du Pinet 1867m - km 4,6
  9. Source avec abreuvoir - km 5,8
  10. Ruines des anciens Haberts de St-Vincent - km 6,8
  11. Habert de St-Vincent (ou Chalet de l'Alpe) - km 7,5
  12. Croix de l'Alpe - km 8,7
  13. Col de l'Alpe - km 8,9
  14. Pas de la Rousse - km 9,9
  15. Passage du Fourneau (cheminée un peu après) - km 11,9
  16. Alpette des Dames - km 12,9
  17. Chalet de l'Alpettaz (GrP) - km 13,3
  18. Fontaine de Rigne Bâton - km 15,2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Carte IGN nécessaire : 3333OT ou 3333OTR

Sommet Du Pinet Trace Gpx
Données géographiques – 111,2 KB

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